Meeting Sézanne 2007

 

Et bien puisque vous vous en inquiétez, cette Suzanne, elle était rayonnante.

Pas la moindre larme à l’œil de tout le week-end ! Radieuse dans un environnement des plus chaleureux. Et elle nous a gâté en choisissant le seul week-end ensoleillé de l’été !

Un peu espiègle parfois, Suzanne. Du genre à vous donner rendez-vous sur la place du village alors qu’il s’y trouve un marché hebdomadaire bien compact. Comment donc vouliez-vous que nous l’y retrouvions ? Heureusement, tous ceux qui s’étaient rassemblés pour l’entrevoir se donnèrent intelligemment rendez-vous dans une zone industrieuse proche du centre afin de préparer un plan d’action pour le week-end. Comment allions-nous faire pour la trouver ?

Aux commandes du jeu de piste : Nadine et Guy Bouvy - avec famille et bons copains - allaient nous aider à la découvrir dans tous ses états. Les premières clés de la compréhension s’appelaient roadbook et plaque de rallye. Elles allaient permettre à la trentaine de GT multicolores présentes de se lancer sur la piste.

Dès que tous les joueurs furent rassemblés, ils furent invités à se lancer sur les routes au volant de leur engin mythique. Ah, que c’était émouvant ! Cette fougue pour répondre à l’appel de l’Entraide, ce désintéressement dans la quête de la belle régionale. Un bras d’honneur – musclé – émergeant de l’Espace nous donna le départ vers Le Meix St Epoing, où une … potion magique fut servie pour la première fois. Cette potion, figurez-vous, a le nom de la musique douce émergeant du capot d’une GT ayant somnolé quelque temps au fond du garage : Ra-ta-ta-ta-ta-fia. Grâce à cette deuxième clé de la connaissance, ils nous serait encore plus facile de découvrir enfin Suzanne.

Quelques chercheurs échangèrent alors colifichets et matériels divers, aux noms des plus exotiques : amortisseurs, compteurs, jauge, cabochons, et même un mythique allume-cigares dont on peine à retrouver aujourd’hui l’usage premier. Certaines de ces rares amulettes venaient paraît-il de la lointaine Hollande, ramenées pour Suzanne par Zaphira, une moderne déesse d’Opel.

Suzanne qui par ailleurs semblerait aussi être une coquine… C’est en effet la question légitime qui émergea quand, au terme d’une recherche parmi les Coteaux Suzannais, nous découvrîmes, planté sur la crête de Mondement, un immense totem aux caractéristiques, heeuu … viriles, fiché là en mémoire des solides Poilus d’autrefois qui arrêtèrent en cet endroit les envahisseurs orientaux . Un arrêt s’imposait, qui nous permit de mieux comprendre la destinée de l’endroit.

Pétroleuse aussi, Suzanne ! Savez-vous que sa campagne est par endroit envahie de puits à hydrocarbures ? Non ? Et bien si. Une visite bien réelle au centre pétrolier ne nous laissa aucun doute sur la question. Notre égérie est à l’origine de plus d’un liquide à forte valeur ajoutée. Après avoir reçu toutes les explications techniques sur la nappe pétrolifère et son exploitation, il nous sembla avoir récolté suffisamment d’informations en un jour que pour rentrer chez nous, et reprendre un peu de potion de réflexion afin de faire le point. Cet autre breuvage qui fut servi au garage Opel et grâce au Sézanne Retro Mobile, a paraît-il le don de réveiller l’esprit et de rafraîchir la voix tant il est léger, doré et pétillant. Nous en avons bu jusqu’à plus soif de ce nectar … sous une bannière qui affichait GT’aime à l’intention d’une petite GT jeune. Filtre d’amour procuré par Suzanne ?

Certains vont vouloir le vérifier. A 20 :30, et alors qu’ il était grand temps de partager ensemble toutes les découvertes de la journée , le dîner (souper) fut servi au FLOROTEL où des cadeaux furent remis à ceux qui venaient de très loin. Et aussi aux autres puisque nous reçûmes tous 3 bouteilles de Champagne de haute origine.  Malgré la pression mise sur les Belges, nous y fûmes soulagés d’apprendre de la voix de notre non-PrésiJean que la sortie de l’an prochain se déroulerait peut-être en Charente-Maritime. Avec tout se qui se passe en Belgique, le risque existait en effet que le pays n’apparaisse plus sur les cartes au moment de l’organisation de Septembre 2008 ! Ce serait un comble d’organiser le 11ème rassemblement, celui du 40ème anniversaire de la GT, en plein milieu de nulle-part !

Pendant ce temps, notre autre non-Président collectait discrètement forces commandes de bouteilles à bulles pour le lendemain matin. Une manière de se faire bien voir par Suzanne ? Les bruits de couloir nous ont appris que Bernard lui avait en effet proposé un rendez-vous secret sous la bannière GT’aime. Hélas, la perfide lui posa un lapin et la rumeur court que si notre Bernard se retrouva bientôt et comme espéré dans la pénombre d’une chambre, ce fut aux côtés…  d’un certain barbu ardennais, connu surtout pour son amour de nos véhicules préférés. Nous devrons toutefois noter que Suzanne peut également être très bonne hôtesse : n’a-t-elle pas invité, à ses frais,  une GT bretonne à une nuit de rêve au château de Montgivroux ?

Le lendemain matin, les délices du château semblent être à l’origine du retard  au démarrage de cette GT noire. Car à l’heure dite + 15 minutes, celle-ci croisait une longue file de près de 30 GT de toutes les couleurs qui quittait Suzanne pour la ville d’Epernay toute proche. Un feu d’artifice de bleu, noir, gris, orange, rouge, blanc, gris, or ou jaune qui attire le regard et provoque moult sourires et encouragements sur son passage. On remarque à peine la bosse qui, désormais, orne la portière d’une ancienne GT bleue, au pare-choc avant encore en deux parties. Et oui, c’est Suzanne qui a encore bossé ! C’est elle qui aurait lentement lâché le frein de la voiture qui, dépourvue de chauffeur, a malheureusement heurté le véhicule exceptionnel de christiangtbleue. Nous espérons être tenus au courant des étapes de la restauration.

Quand cet arc-en-ciel de GT arrive à Epernay, il prend la direction du parking des Champagnes Mercier, où nous pouvons enfin rencontrer un superbe foudre - de guerre - coiffé d’un beau béret rouge. La découverte des caves Mercier est offerte par l’Entraide, qui nous emmène en petit train sous les voûtes sculptées. Assez impressionnant, tant par la démesure publicitaire du fondateur que par l’organisation millimétrée qui règle notre visite. Allez, laissons-nous encore offrir un peu de vin sacré offert par la maison Mercier, car nous touchons au but et commençons à avoir une bonne compréhension de la région.

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